Samedi, 14 mai: nous retrouvons Daniel au Grand Prix (GP) de Berne. Le protagoniste de notre blog participe à la plus grande fête de la course, dans notre capitale. Daniel n’aurait jamais imaginé cela, parce qu’il y a encore quelques semaines, il n’aimait pas particulièrement la course. Mais maintenant, il a couru le GP des ours avec sa fillette de neuf ans, Nikita, et il rayonne, en concurrence avec le soleil, après les 1,6 kilomètre parcourus. «Ça a été un évènement extraordinaire», dit-il avant d'ajouter, plus bas, en souriant: «On dirait que je vais quand même devenir un grand coureur.»
En effet, Daniel a décidé de vivre plus sainement et de travailler sa forme, cette année. Il est sur la bonne voie et très motivé. Un jour après le GP, notre homme de 52 ans court déjà de nouveau, dès le matin, avec son épouse Nadja, une passionnée de course. Cette séance sert aussi d’échauffement pour le cinquième et dernier exercice du challenge Visana, présenté par l’athlète Mujinga Kambundji. Après le saut à la corde, Daniel a eu mal à l’aine pendant quelques jours, parce qu’il ne s’était pas bien préparé. «À mon âge, il est particulièrement décisif de bien s’échauffer, avant des efforts plus importants», dit Daniel.
L'exercice préféré de Mujinga: les box jumps
L’échauffement est particulièrement important avant les box jumps. En effet, pour finir le défi de Visana, l’exercice de Mujinga est au programme. Sauts depuis la position debout. Comme avec le saut à la corde, chacun et chacune peut définir individuellement l’intensité, le rythme, le nombre de répétitions ou la hauteur des sauts.
Mujinga conseille trois fois dix répétitions, un début en douceur et un élément stable comme point de chute. «Si on fait les box jumps régulièrement, on est vite capable de sauter plus haut», dit Mujinga. «Et la force dans les jambes est améliorée, en plus de la détente.»
Si on compare la vidéo de Daniel faisant les box Jumps, avec l’instruction de Mujinga Kambundji, on peut voir de manière impressionnante comme Daniel est proche de la démonstration parfaite et souple de Mujinga. «C’est carrément agréable», dit-il, «parce qu’on sent à quel point cela fait du bien aux jambes d’être sollicitées de cette façon.» La coordination, la souplesse, les réflexes, la stabilité du tronc et l’explosivité sont également améliorés par les box jumps.
À quoi veiller en cas d’achat d’un caisson de saut?
Pour ceux et celles qui voudraient acheter un caisson de saut pour chez soi, il faut veiller à sa stabilité, lors du choix. Un bon caisson pèse au moins 20 kilogrammes. Il existe des caissons en matériel synthétique souple, qui sont surtout pour les débutants/es: l'atterrissage est plus doux, les articulations sont ménagées. Avec un caisson dur, en matériau robuste et durable, comme du métal ou du bois, un mauvais atterrissage peut être plus douloureux. Et évidemment, plus le caisson est haut et plus le défi est grand, que ce soit pour le saut ou pour la descente. En général, les caissons sont livrés en trois tailles, selon les mesures CrossFit: 75, 60 et 50 centimètres.
Une séquence de mouvements correcte est importante
Installer chez soi un parc pour sauter n'est pas (encore) du goût de Daniel. Mais il a l’intention de sauter régulièrement, en extérieur. Les escaliers ou les bancs dans les parcs sont idéaux pour faire les box jumps dans la nature.
Veille à séquencer correctement tes mouvements, quand tu sautes:
- il est important de partir d’une position accroupie bien basse et de tendre les bras en arrière, comme au départ du saut à ski.
- Ensuite, il faut se propulser loin du sol, de toutes ses forces, avec l’élan des bras.
- Lors de l’atterrissage sur la boîte, aussi souple que possible, il s'agit d’amortir le saut avec les genoux.
- Une position stable et des sauts contrôlés sont décisifs, pour minimiser le risque de blessures.
Conseil
En raison de l'explosivité des mouvements, cet entraînement n’est pas adéquat pour les femmes enceintes ou pour les personnes souffrant de problèmes du dos, des genoux ou des articulations des pieds.
Daniel suit son chemin avec succès
Pour Daniel, une année sportive suit son cours et sa lancée, il a encore quelques défis devant lui. Le beau temps donne envie de faire de longs tours à vélo et il garde son alimentation sous contrôle, malgré la tentation des grillades. Son poids a encore baissé, à 88 kilogrammes. Fin 2022, il aimerait arriver à 85. Nous continuerons à accompagner Daniel sur son chemin et nous réjouissons des mots et vidéos à venir, toujours source d’inspiration.
Peut-être que ce pronostic est erroné, mais nous ne serions pas surpris de voir Daniel au départ du GP de Berne, pour 4,7 kilomètres à travers la vieille ville, au printemps prochain. Ou même de le voir s’inscrire pour la belle grande course de 10 miles à travers toute la ville... À suivre!
